vendredi 16 janvier 2015

Bébé secoué : prévenir l’irréparable

Peu connu du grand public, le syndrome du bébé TN Pas Cher secoué concerne pourtant au moins 200 nourrissons (âgés le plus souvent de moins de 6 mois) chaque année. Un geste dramatique dont le responsable ignore souvent les conséquences, et qui peut le conduire jusqu’à la prison ferme. Car secouer un bébé n’est pas anodin : cela peut engendrer des lésions cérébrales graves, et parfois même, fatales.
Le contexte est souvent le même. Le nourrisson a pleuré toute la journée. Pour manger, pour être changé, pour un câlin… Et voilà maintenant deux heures qu’il pleure sans raison apparente. Épuisé(e), exaspéré(e), désemparé(e) : son père ou sa mère (parfois sa nounou, ou même un proche de la famille) empoigne l’enfant et le secoue violemment, dans l’espoir de le faire taire. Et bien souvent, sans se douter un instant que son geste est d’une gravité extrême. Bien plus grave qu’une gifle, qu’une fessée, et même, qu’une chute de table à langer (pour laquelle les parents sont généralement très vigilants, Sac a main car mieux informés). Secouer un bébé, dont le cerveau n’occupe pas entièrement la boîte crânienne et dont la tête est certes lourde, mais le corps, petit et léger, permet des secousses ultra-violentes, peut causer des lésions du cerveau et des hémorragies. Secouer un bébé peut engendrer des handicaps lourds pour la vie. Secouer un bébé peut le tuer.
De l’imprudence à la maltraitance
Expert judiciaire en pédiatrie, le docteur Christian Peyrat examine depuis plus de 20 ans des enfants suspects de maltraitance, et notamment des enfants secoués. « Lorsque des bébés sont secoués par leurs parents, explique-t-il, c’est soit parce que ces derniers ont craqué, lors d’un moment de fatigue extrême, soit parce qu’ils souffrent d’un grave problème pathologique. Mais la réalité, c’est qu’un parent à bout, cela peut être n’importe lequel d’entre nous. C’est celui qui, le temps de Nike Requin deux ou trois secondes dans sa vie, va perdre pied, perdre ses moyens, ne sachant plus quoi faire pour arrêter.

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