mardi 21 octobre 2014

Internet : quel sort la loi réserve-t-elle aux trolls français ?

Chris Grayling part à la chasse Nike TN aux "trolls d'internet". Le secrétaire d'Etat à la Justice britannique a indiqué, dimanche 19 octobre, vouloir quadrupler l'importance des peines encourues par les "lâches" internautes qui s'adonnent au harcèlement en ligne. Ce ne serait donc plus six mois de prison maximum qu'ils risqueraient, mais jusqu'à deux ans derrière les barreaux.
"Personne ne tolèrerait que l'on distille un tel venin en personne. Donc cela n'a pas non plus sa place sur les réseaux sociaux", a expliqué le responsable politique au Mail on Sunday (en anglais). Une déclaration qui intervient alors que l'émotion grandit autour de ce phénomène outre-Manche : les parents de la petite Maddie McCann, disparue en 2007 dans le sud du Portugal, ont ainsi révélé récemment avoir été harcelés pendant des mois sur Twitter par une femme de 67 ans.
Quel traitement le droit Cheap Jordan Shoes français réserve-t-il aux trolls ? Francetv info passe en revue les différents cas possibles, qu'il s'agisse de harcèlement, de menaces, ou d'injures.
En cas d'injures : jusqu'à 6 mois de prison et 22 500 euros d'amende
C'est l'un des aspects du trolling les plus répandus. La recherche d'une insulte sur Twitter indique quotidiennement des milliers de nouveaux résultats. Pourtant, injurier quelqu'un sur le web n'est pas anodin : ceux qui s'y risquent encourent les mêmes peines que dans la "vraie vie". "Il n'existe pas deux types de loi. Sur internet, c'est le régime pénal classique qui s'applique", explique à francetv info Julien Fournier, avocat au barreau de Paris.
En l'occurrence, tout dépend de la visibilité qu'obtient le message d'insulte. S'il s'agit d'une correspondance privée, l'internaute grossier mais discret ne risque au maximum TN Requin qu'une contravention de première classe, soit 38 euros. Ce montant peut grimper à 750 euros en cas.

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